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Haute couture de l'été 2004: l'or pharaonesque de Dior

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Jan 19, 2004

PARIS, 19 jan (AFP) - par Dominique AGEORGES

L'or et les trésors égyptiens ont inspiré le couturier John Galliano qui a ressuscité lundi Toutankhamon, Osiris, Anubis et autres divinités avec un défilé tout en or, ou presque, comme pour rappeler aussi que, depuis son arrivée, Dior va très bien et devrait s'appeler désormais DI-OR.

Au premier jour de présentation des collections haute couture pour le printemps-été 2004, Galliano, qui a passé dix jours en Egypte en novembre, a aligné les silhouettes longilignes qui rappellent les fresques des pyramides.

Pas un tailleur de jour à se mettre dans la garde-robe, priorité aux robes fourreau et aux robes bustier!

Les corps sont enrubannés, les bustes engoncés dans des corsets-sarcophages, les hanches soulignées parfois de plissés blanc élégants ramenés sur le devant.

Vient ensuite le décor: mosaïques d'or recréées par des peaux de serpent redorées et découpées en petits carrés rebrodées sur du tissu, fleurs de lotus ornant des robes de mousselines, soies peintes, plumes d'or rejoignant des volutes d'organza, échappées de léopard pour accentuer la finesse du corps, broderies turquoises et corail rappelant les bijoux de l'Egypte ancienne. Les ateliers de la maison de couture et les fournisseurs parisiens de la maison ont fait des prouesses.Puis le créateur fait un parallèle avec les années 50, celles des mannequins posant presque comme les pharaons, le cheveu lissé en arrière, l'oeil souligné de noir. Les rubans rappellent les momies égyptiennes mais se font encore plus légers et aériens. Les tons deviennent passés, lilas, bleu pâle, gris, pêche.

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